lundi 25 janvier 2021

Roman coup de ♡ - I Love You So Mochi, de Sarah Kuhn







Pour la reprise du blog (Que j'ai laissé à l'abandon depuis deux ans, quel bon score !), je me suis dit qu'un billet sur ma seconde lecture de l'année (qui s'est révélée être un coup de cœur monumentale), c'était plutôt une bonne idée. Histoire d'apprécier, n'hésitez pas à vous mettre sous un plaid, le chat sur les genoux, et à brancher vos écouteurs. Personnellement, j'ai écouté ce morceau en boucle durant ma lecture. Profitez bien !




I Love You So Mochi
Editions Fleurus
Young Adult / Contemporain
369 pages
ISBN 9782215174363

Le destin de Kimiko semblait tout tracé : entrer dans une grande école d'art et devenir une peintre renommée, pour la plus grande fierté de sa mère. Seulement voilà : depuis plusieurs mois, alors qu'elle doit bientôt présenter sa candidature à la Liu Academy, Kimi est incapable de peindre quoi que ce soit. Il n'y a bien que dans la création de vêtements, son péché mignon, qu'elle trouve encore de l'inspiration I Lorsque sa mère découvre le pot aux roses, l'atmosphère à la maison devient étouffante.
Aussi, quand ses grands-parents l'invitent à leur rendre visite au Japon pendant les vacances, Kimi saute sur l'occasion. Arrivée sur place, elle a tôt fait de se perdre dans le dédale des rues de Kyoto. Et c'est au détour d'un stand de mochis, cette délicieuse pâtisserie aux multiples couleurs, que Kimi fait la rencontre d'un étudiant pas comme les autres : Akira. Drôle et généreux, le jeune homme va se donner pour mission de l'aider à trouver sa voie, au sens propre comme au figuré ! Un Kyoto haut en couleur, des mochis, des cerisiers en fleur, quelques havres de méditation... et si c'était tout simplement ça, la recette du bonheur ? 


En temps normal, ce livre m'aurait plu, mais peut être pas à ce point. Selon moi, la principale force de ce roman, avant ses personnages tous atypiques et attachants, c'est l'endroit ou il se déroule : Le Japon. Les paysages, les quartiers, les coutumes, la façon dont tout ça est décrit nous permet de totalement nous immerger avec Kimiko au pays du soleil levant, de s'imaginer sous les cerisiers en fleurs (et de complètement zapper que nous vivons dans un 9m² à Mante la Jolie et qu'en plus, dehors sévit une pandémie.). On découvre, en compagnie de Kimiko et d'Akira, le parc de Nara, les temples, les Tanuki, le bar à carlins, la fabrication des mochis. Et ça fait un bien fou.

Passons aux personnages. Si j'ai trouvé les deux amies de Kimiko assez dispensables (Bien qu'utile à cette dernière pour lui éviter de péter les plombs aux Etat Unis notamment), j'ai complètement craqué sur les grand parents de Kimiko, et Akira, évidemment. Ils sont d'une bienveillance extrême, et grâce à eux, Kimiko va trouver sa voie.
L'histoire d'amour avec Akira est également rafraîchissante. Au cœur du récit sans l'être (Ce roman n'est pas une romance), elle est en partie le moteur de Kimiko, sa motivation pour trouver ce qu'elle veut faire dans la vie. Non pas qu'elle ai besoin de ça pour le faire, mais que cette petite histoire soit là la motive et lui donne suffisamment d'assurance de gnack pour se trouver. Toutefois, elle reste réaliste : Kimi n'est là que pour deux semaines, et sait pertinnament que cette relation se compliquera dès lors qu'elle retournera chez elle. Elle profite de ce bonheur entre parenthèse, en gardant à l'idée qu'il pourrait ne pas continuer. Akira également. Et du coup, on profite avec eux.

Même si je ne suis plus dans la tranche d'âge visée par les romans Young adult (J'ai bientôt 27 ans, j'ai mal), j'ai vraiment adoré celui ci, que j'ai clairement lu comme si je lisais un Shôjô, mais sans les images. A plusieurs reprises, Kimiko et Akira m'ont fait éclater de rire ou chouiner. Les grands parents m'ont touché, le grand père spécialement m'a attendri. Et quand est arrivé pour Kimi l'heure de rentrer chez elle, j'ai eu le cœur aussi brisé que tout ceux qu'elle a rencontré au Japon, et laissé là bas. Mais son but était atteint, et pour ça, j'étais heureuse avec elle.

Pour résumer, j'ai complètement vécu ce roman. C'était dingue.



Un roman doudou, qui va rejoindre la saga des Alfie de Rachel Wells sur l'étagère des livres que je relis jusqu'à la corde en cas de déprime. Un vrai petit mochi. D'avoir écrit cette chronique me donne même envie de le relire, alors que je l'ai terminé il y a seulement un mois.



Un 20/20, pour ma part.
 Parce que ce n'est pas de la grande littérature ni l'histoire de l'année, mais ce livre a fait à mon esprit un bien monumental. J'en avais besoin.


Et vous, quel livre vous a fait vivre autant de trucs ?






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