lundi 25 janvier 2021

Deux ans, une pandémie, une reprise

Même si je sais que de base, mon lectorat n'est pas étendu (et l'est encore moins maintenant), je me suis dit que vous poster ce petit billet histoire de vous annoncer que je reprenais mes méfaits sur Internet était plutôt pas mal.

Que s'est il passé en deux ans, et pourquoi est ce que j'ai tout lâché ?

Eh bien, pas mal de choses, mais peu nécessitant vraiment que je m'explique.

Je me suis mise en couple, en ménage, puis séparée, j'ai trouvé plusieurs boulots qui m'ont clairement éreintée, j'ai eu des pannes de lecture, des peines de cœur, des coups de " Pas envie " assez incroyables, et je me jugeais déjà si mauvaise dans l'écriture de chroniques que j'ai pas voulu aller plus loin. L'année s'est terminée, on est arrivés en 2020 qui est indubitablement devenue l'année la plus à chier de la décennie. Rebelotte. Pandémie, confinement, déconfinement, masques, boulot, couvre feu… J'ai vécu cette année comme une espèce de survie étrange ou le seul vrai havre de paix que je trouvais était chez moi, mais ou je n'arrivais pas à être productive.

Et finalement, un soir de couvre feu à 18 heures en 2021 (De mieux en mieux), j'ai eu mon papa au téléphone. Papa inquiet de savoir que je ne lisais quasiment plus, que je ne voyais plus grand monde (pas même mon fiancé), que je me renfermais totalement sur moi à cause de tout ça, que plus rien ne m'animait. Que j'avais l'impression d'être un robot tout bon à aller au travail, et que le temps que je pouvais prendre pour me détendre le soir était simplement prévu pour faire des trucs nuls de gens en appartement, type lancer une machine ou vider le lave vaisselle. Mon cher Papa m'a rappelé que je tenais ce blog que j'avais complètement laissé en friche, et que si je pouvais bien faire un truc sympa depuis ma déprime et mon canapé, c'était bien écrire sur tout ces livres qui me faisaient pleurer, râler, m'ennuyaient, me frustraient, mais qui m'animaient, et développaient des émotions nettement plus intenses que ce que je me contentait de vivre " à moitié " jusqu'ici, principalement depuis la pandémie.

Bref, tout ça pour dire,

Me revoilà.


J'espère vous retrouver nombreux, et quand bien même, merci.

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